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N° PA07000003 - Vestiges de l'ancienne fonderie

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
07800 La Voulte-sur-Rhône
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune ; propriété d'un établissement public ; propriété d'une société privée
Auteur :
CULMANN (ingénieur)
Siècle :
19e siècle
Date :
1996/04/02 : inscrit MH partiellement ; 1996/07/05 : classé MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Vestiges comprenant : les entrepôts à coke et à minerai, les fours à griller, les rampes pour wagonnets, le quai de déchargement, les galeries, les magasins de coke, la halle de coulée, les bâtiments de souffleries et chaudières (à l'exclusion des bâtiments postérieurs) , ainsi que le sol des parcelles du site et son mur de clôture (cad. AL 597 à 601, 603, 605, 607 à 609) : inscription par arrêté du 2 avril 1996 - Les quatre hauts fourneaux de 1827 et 1845 (cad. AL 597, 598) : classement par arrêté du 5 juillet 1996

Historique :

La mine de La Voulte, exploitée à la fin de l’Ancien Régime, fut acquise en 1812 par les sidérurgistes lyonnais Frèrejean pour alimenter un haut fourneau à Vienne. Louis Frèrejean fonde en 1823 avec les Blumenstein, autres grands sidérurgistes lyonnais, la Compagnie des Forges Loire et Isère qui devint la plus importante entreprise sidérurgique de la région dans les années 1860. Son développement conduisit la compagnie à édifier à La Voulte une batterie de quatre fourneaux au coke. Etablie sur les plans de l’ingénieur anglais Culmann, l’usine, la plus grande de France par ses capacités, était en service en 1828. Caractéristique des premières usines à fonte, elle resta un modèle technique jusqu'à la fin du 19e siècle. Avec la construction de deux hauts fourneaux en 1846, l’activité des fonderies atteint son apogée vers 1870, puis son déclin, avec la crise de la compagnie et la fermeture de l'usine, en 1889, puis des mines en 1892. L’appareil de production, s’organisait sur quatre niveaux : au sommet, une voie ferrée conduisait des galeries à l’usine le minerai qui était versé dans les entrepôts. Sur cette même terrasse, où se trouvaient également des entrepôts pour le coke, on procédait au chargement des fours à griller. Après les hauts fourneaux, la partie basse abritait des bâtiments qui protégeaient les machines soufflantes et leurs chaudières. La gare d’eau, depuis comblée, faisait face aux fourneaux et aux chaudières. Un canal de 300 mètres rejoignait le Rhône. Une rampe inclinée au sud de ce bassin, équipée de rails, montait le coke de Rive-de-Gier.